MONOD (Théodore, André), Universitaire, Membre de l’Institut.
Né le
9 avril 1902 à Rouen (Seine-Maritime).
Fils de
Wilfred Monod, Pasteur,
et de
Mme, née Dorina Monod.
Mar.
le 22 mars 1930 à Mlle Olga Pickova (3 enf. : Béatrice [Mme Jean-Claude Morlot], Cyrille, Ambroise)
Etudes :
Ecole alsacienne à Paris et Faculté des sciences de Paris.
Diplômes :
Docteur ès sciences, Diplômé de l’Ecole nationale des langues orientales vivantes
Carrière :
Assistant (1922), Professeur (1942) puis Professeur honoraire (depuis 1974) au Museum national d’histoire naturelle, Directeur de l’Institut français d’Afrique noire (Ifan) (1938-65), Doyen de la faculté des sciences de Dakar (1957-58), Membre de l’Institut (Académie des sciences) (1963), Membre de l’Académie des sciences d’outre-mer (1949) et de l’Académie de marine (1957).
Œuvres :
diverses publications scientifiques,
Méharées (1937, rééd. 1947, 1989),
l’Hippopotame et le Philosophe (1943),
Bathyfolages (1954, rééd. 1991),
les Déserts (1973),
l’Emeraude des Garamantes (1984),
Sahara désert magique (en coll., 1986),
Déserts (en coll., 1988),
Mémoires d’un naturaliste voyageur (1990, réed., 1992),
Sortie de secours (1991),
le Fer de Dieu (1992),
Désert libyque (1994),
Maxence au désert (1995),
Majâbât al-Koubrâ (1996),
le Chercheur d'absolu et
les Carnets (1997),
Une vie de saharien (1998),
Pèlerin du désert (1999),
la Plus belle histoire des plantes (en coll., 1999),
Révérence à la vie (en coll., 2000).
Décoration :
Grand officier de la Légion d’honneur, Commandeur des Palmes académiques, Chevalier du Mérite agricole et de l’Etoile noire du Bénin, Commandeur de l’ordre du Christ, du Mérite saharien, du Mérite national de Mauritanie, Grand-croix de l’ordre national du Sénégal.
Distinctions :
Médaille d’or (1960) de la Royal Geographical Society et de la Société d'encouragement au progrès, Médaille Charles P. Daly (1961) de la Société géographique américaine, prix Haïlé-Sélassié (1967), prix Marguerite-Yourcenar (1992), Docteur honoris causa de l’Université de Cologne (1965) et Neuchâtel (1968).