Brincourt, André,
Journaliste, Homme de lettres.
Né le
8 novembre 1920 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).
Fils du
commandant Charles Brincourt,
et de
Mme, née Françoise Blache.
Veuf
de Mme, née Jane Le Viste (2 enf. : Violaine [Mme Axel Winther], Isabelle [Mme Isabelle Brincourt]) et de Mme Karin de Towarnicki.
Etudes :
Collège Bossuet et Ecole alsacienne à Paris.
Carrière :
Créateur des émissions littéraires à Radio-Nice (1946), Collaborateur (rubrique radio-diffusion-télévision) au
Figaro (depuis 1954), Directeur des services culturels (1971), Rédacteur en chef du supplément hebdomadaire
Figaro Littéraire (1971-86), Conseiller et Editorialiste littéraire (depuis 1986) au
Figaro, Homme de lettres, Membre et Secrétaire du jury du prix Théophraste Renaudot (1984-2011), Membre du jury du prix Méditerranée.
Œuvres :
Satan et la Poésie, Désarroi de l'écriture, Vert Paradis, la Farandole, les Œuvres et les Lumières, les Yeux clos (rééd. 1988, Grand prix de la Société des gens de lettres [SGDL] 1957)
, la Télévision et ses Promesses, la Télévision (notes et maximes),
André Malraux ou le Temps du silence, Noir sur blanc (essai, 1973),
les Ecrivains du XXe siècle (1979),
Malraux le Malentendu (1986),
la Parole dérobée (1990),
Florilège de l'uni-vers (1993),
Messagers de la nuit (1995, prix de la critique de l'Académie française 1995),
Secrètes araignées (1996),
Langue française, terre d'accueil (1997, prix des Hémisphères 1999),
Vive les mouches ! (1999),
le Bonheur de rompre (2000),
le Paradis désanchanté (2001),
Mots de passe (poèmes, 2002),
Tête-de-loup (2003),
Lecture vagabonde (2004),
Poèmes (2005),
la Mer, l'Amour et la Mort et
les Conquérants d'eux-mêmes (2006),
Insomnies (2008),
Vienne le vent (poèmes, 2010),
Littératures d'outre-tombe (2011).
Décoration :
Officier de la Légion d'honneur, Commandeur de l'ordre national du Mérite, Médaille de la Résistance, Croix de guerre 39-45, Officier des Arts et des Lettres, Officier du Ouissam alaouite (Maroc).
Distinctions :
Prix du jeune roman (1950), prix Sainte-Beuve (1955), grand prix de la Société des gens de lettres (1957), Lauréat de l'Académie française (1986), Grande médaille de la Francophonie (1997), grand prix de littérature de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre (1999).