Mathieu, Georges, Victor, Adolphe,
Artiste peintre, Membre de l’Institut.
Né le
27 janvier 1921 à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais).
Fils d'
Adolphe Mathieu d’Escaudœuvres, Banquier,
et de
Mme, née Madeleine Dupré d’Ausque.
Etudes :
Collège Saint-Joseph et Lycée de Boulogne-sur-Mer, Lycée Hoche à Versailles, Collège de Cambrai, Lycée de Douai, Facultés de droit et des lettres de Lille.
Diplômes :
Licencié ès lettres (anglais).
Carrière :
Professeur d’anglais, Directeur des services des relations publiques de l’United States Lines, Administrateur de la Société d’encouragement aux métiers d’art (depuis 1976), Promoteur de l’Abstraction Lyrique dont il organise les premières manifestations historiques (dès 1947), expose à Paris à la galerie Drouin (1950), à New York à la galerie Kootz (1954), se rend et expose au Japon (1957), en Scandinavie (1958), en Angleterre, en Espagne, en Italie, en Suisse, en Allemagne, en Autriche, au Brésil et en Argentine (1959), au Liban (1961), en Israël (1962), au Canada (1963); rétrospective importante de son œuvre au Musée national d’art moderne à Paris (1963), expose cent tableaux à la galerie Charpentier à Paris (1965), conçoit les bâtiments et les jardins de l’usine de transformateurs B.C. à Fontenay-le-Comte (1966), crée seize affiches pour Air France exposées au musée d’Art moderne à Paris (1967), dessine 10 cartons de tapisserie exposés au musée de la Manufacture nationale des Gobelins (1969), réalise 18 médailles illustrant l’histoire de la civilisation occidentale pour la Monnaie de Paris et expose à cette occasion quarante nouvelles toiles au Musée monétaire (1971); dessin pour la Monnaie de la pièce de 10 F. (1974), Membre de l’Institut (Académie des beaux-arts) (depuis 1975); rétrospectives de son œuvre à Cologne, Belfast, Rennes, Antibes, Ostende et au Grand Palais de Paris (1978), à la Galerie nationale du Jeu de Paume (2002); expositions collectives à Washington, Boston, Chicago, Montréal, Ankara, Naples, Buenos Aires, Panama
(De Corot à Mathieu), Florence, Osaka, New Delhi, Darmstadt; expositions particulières à Bruxelles, Anvers, Zurich, Genève, Londres, Paris, Bâle, Beyrouth, à New York, galerie Wildenstein (1979), à Montréal, galerie Dominion (1979), à Mannheinm galerie Lauter (1980), Musée de la Poste (1980), Château de Vascoeuil (1983), Morges (1983), Singapour (1983), Brive (1984), Nantes (1985), New York (1985), Palm Beach, Luxembourg (1986), New York, Milan, Nice, Zurich, Gand, Lyon (1987), Turin, Caserte, Lille (1988) galerie Protée à Paris, Bologne, Rome, San Remo, Knokke le Zoute, Fiesole, Verone, Savone, Metz, à la Foire internationale d’art contemporain à Paris (Fiac) (1989), Stockolm, Bergame, Châteauroux, Zurich (1990), Fort-de-France, Milan, Saint-Denis (1991), de la Réunion (1991), de Nouméa, du Château de Boulogne sur Mer (1992), à Toulouse (1994), Liège et Milan (2003).
Œuvres :
principales :
Hommage à la mort (1950),
Hommage au maréchal de Turenne (1952),
les Capétiens partout (1954) (Musée d’art moderne, Paris),
la Bataille de Bouvines (1954),
la Victoire de Denain (1963),
Hommage à Jean Cocteau (1963), fresque de 20 m x 3 m à la Maison de la radio à Paris,
Paris, Capitale des arts (1965),
Hommage aux frères Boisserée (1967),
Hommage à Condillac (1968), tapisserie des Gobelins (7, 50 m x 4 m), à la faculté des sciences de Grenoble,
la Prise de Berg op Zoom (1969),
l’Election de Charles Quint (2 m x 6 m) (1971),
la Nécessité de l’espérance (2 m x 6 m) (1971), sept toiles monumentales (rétrospective au Grand Palais de Paris, 1978), sculpture monumentale pour le complexe sportif de Neuilly (1982), signal pour le CES de Charenton-le-Pont (1982),
Célébration du feu (ENCSI de Limoges, 1982),
la Libération d’Orléans par Jeanne d’Arc (1982),
le Massacre des 269 (1985),
le Paradis des orages (1988),
l’Immortalité ruinée (1989),
la Complainte silencieuse des enfants de Bogota (1989),
Rumeur de paradis (1991); toiles acquises par 80 des principaux musées du monde. Livres :
Au-delà du Tachisme (1963),
le Privilège d’être (1967),
De la révolte à la Renaissance (1973),
la Réponse de l’Abstraction lyrique (1975),
l’Abstraction prophétique (1984),
le Massacre de la sensibilité (1996),
Désormais seul en face de Dieu (1993, rééd. 1996, 1998),
Mathieu, cinquante ans de création (2004).
Décoration :
Chevalier de la Légion d’honneur, Commandeur des Arts et des Lettres, Officier de l’ordre de la Couronne de Belgique.