Dibango, Emmanuel dit Manu,
Musicien, Compositeur, Chef d'orchestre.
Né le
12 décembre 1933 à Douala (Cameroun).
Fils de
Michel Dibango, Fonctionnaire,
et de
Mme, née Ruth Kwin-Ebongue.
Père
de 4 enfants : Marva, Georgia, Michel, James.
Etudes :
Collège de Saint-Calais.
Carrière :
Musicien (saxophone, claviers, vibraphone, marimba), Chanteur, Compositeur, Arrangeur, Chef d'orchestre; débuts dans des boîtes de jazz notamment au club Tabou (1956), avec le groupe African Jazz (1960) à Bruxelles (Belgique), à Douala (1963), Gérant d'une boîte de nuit à Kinshasa (Zaïre), installation en France (1965), se produit aux Trois Maillets et au Caméléon à Paris, Chef d'orchestre et Pianiste de Dick Rivers, Organiste puis Chef d'orchestre de Nino Ferrer, premiers enregistrements (1969), Chef d'orchestre de la télévision d'Etat en Côte-d'Ivoire; nombreux concerts en France : à l'Olympia (1973, 1977, 2001), aux Francofolies de La Rochelle (1988), au Printemps de Bourges (1991), au Petit journal Montparnasse (1996, 2016), au Café de la danse (2000), au New Morning (2000, 2003), au Casino de Paris (2011), au Musée du Quai Branly (2014); à l'étranger : au Yankee Stadium et au Madison Square Garden à New York (Etats-Unis) (1973), participation au concert pour l'indépendance de la Côte-d'Ivoire (1960), au concert du couronnement de Bokassa (1977), au concert de solidarité au profit du Sahel aux Pays-Bas et au Parvis des libertés et des droits de l'homme à Paris (1985), Créateur du festival Soirs au village à Saint-Calais (depuis 1998), Animateur des émissions
Salut Manu sur France 3 (1992-93),
Taxi brousse sur la Cinquième (1998),
la Planète à Manu sur la chaîne Muzzik (depuis 2000); au
cinéma : Compositeur de la musique des films
l'Herbe sauvage (Côte d'Ivoire),
Ceddo (Sénégal) et
le Prix de la liberté (Cameroun) (1977),
Comment faire l'amour avec un nègre sans se fatiguer ? (France-Canada) et
Kimbo (dessin animé africain) (1989),
Nha Falla (2002),
Silence de la forêt (2003),
la Colère des dieux (2003) et
Kirikou et les Bêtes sauvages (2006).
Œuvres :
ouvrages :
Trois kilos de café (en coll., 1989),
Balades en saxo dans les coulisses de ma vie (2013); vidéo :
Manu Dibango, silences (1990, Rose d'or au Festival de production audiovisuelle de Montreux [Suisse] 1991); albums :
O Boso et
Soul Makossa (1972),
Super Kumba (1974),
Africadelic (1975),
Manu 76 (1976),
Gone Clear (1979 et 1998),
Ambassador (1981),
Waka Juju (1982),
Soft and Sweet et
Mélodies africaines (2 vol., 1983),
Abele Dance (45 tours) et
Surtension (1984),
Tam tam pour l'Ethiopie (en coll.) et
Electric Africa (1985),
Afrijazzy (1986),
Seventie's (1987),
la Fête à Manu (en public, 1988),
Négropolitaines (vol. 1, 1989; vol. 2, 1992, Victoire du meilleur album de musique de variétés internationales 1993),
Polysonik (1990),
Live 91 (en public, 1991, prix de la Sacem 1992),
Autoportrait (1992),
Wakafrika (1994 et 1998),
Lamastabastani (1995),
Live 96 Papa Groove et
Sax & Spirituals (1996),
African Soul (1997),
Cubafrica (en coll.),
Manu Safari (1998),
BSides (2002),
Manu joue Sidney Bechet (2007),
Lion of Africa (2007),
African Woodoo (2008),
Ballad emotion et
Past present future (2011),
Merci ! Thank you ! (2015).
Décoration :
Chevalier de la Légion d'honneur, Commandeur des Arts et des Lettres, Chevalier de la Valeur camerounaise.
Distinctions :
Trophée d'or récompensant sa carrière internationale (1977), Citoyen d'honneur des villes de Cortina d'Ampezzo (1985) et de Turin (1986), Trophée Senghor (1986), prix Génie de la Bastille de la Fondation Elf et Trophée du Cercle panafricain de l'Institut international de recherche africaine (1989), Grand prix de l'académie Charles Cros (2003), Grand prix de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM) pour l'ensemble de sa carrière (2013), Médaille Grand Vermeil de la Ville de Paris (2013).
Membre
de la Confrérie du vin de Suresnes et de la Commanderie du Bontemps (Médoc, Graves, Sauternes, Barsac) (depuis 2013).