C’est en 1964 que l’Institut national de la santé et de la recherche médicale succède à l’INH (l’institut national d’hygiène qui avait été fondé en 1941). En plus de ses missions d’études scientifiques dans le domaine de la santé, l’I.N.S.E.R.M a la responsabilité de coordonner la recherche biomédicale. Il s’est donc structuré autour de dix instituts thématiques associés (parmi lesquels : « Microbiologies et maladies infectieuses », « Santé publique », ou « technologie pour la santé ») qui établissent des états des lieux de la recherche française dans leur domaine en même temps qu’ils la font avancer. La plupart de ses unités de recherche sont implantées dans les hôpitaux, des centres de lutte contre le cancer, dans les campus des instituts Pasteur et Curie et dans les universités. L’I.N.S.E.R.M est placé sous la double tutelle du ministère de la recherche et de l’enseignement. Son rôle au niveau européen est non négligeable : plusieurs de ses équipent travaillent à l’étranger et en collaboration avec des laboratoires internationaux.