Lundi dernier, ils étaient plusieurs milliers à la Grande mosquée de Paris pour célébrer l'Aïd al-Adha, principale fête de l'Islam qui commémore le sacrifice du fils d'Abraham, par ailleurs épisode essentiel pour les trois grandes religions monothéistes. Le recteur Dalil Boubakeur pouvait se réjouir de l'inauguration récente d'une autre grande mosquée à Créteil, qui lui a évité la trop grande affluence des années passées. La construction de nouvelles mosquées est un des principaux chantiers auxquels il a contribué en tant que premier président du Conseil français du culte musulman, de 2003 à juin 2008. Ce médecin de métier, adepte d'un islam intégré dans la société française, est aussi à l'origine du premier cycle de formation d'imams et d'aumôniers musulmans, dispensée à la fois par la mosquée et l'Institut catholique de Paris. Lancée avec l'appui du gouvernement français, cette initiative permet, comme il l'a précisé en remettant les diplômes en novembre, « une formation théologique impeccable » et une ouverture au contexte institutionnel et juridique français.
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