On connaissait Odon Vallet universitaire et écrivain, on le découvre aujourd’hui homme engagé, généreux et philanthrope. Cet énarque, diplômé de sciences politiques, docteur en droit et en sciences des religions, aurait pu vivre de l’héritage paternel et endosser le costume de rentier. Il a pourtant choisi de placer l’intégralité de sa fortune dans une fondation destinée à aider les élèves méritants issus de milieux modestes. C’est donc l’aventure de cette fondation créée en 1999 qu’il raconte aujourd’hui dans un livre au titre évocateur, Les Enfants du miracle. En dix ans, la fondation Odon Vallet a distribué 22 000 bourses à des élèves méritants issus de milieux modestes et originaires du Bénin, du Vietnam et de France. Particulièrement attaché à la méritocratie, Odon Vallet a établi des règles strictes : le redoublement entraîne la perte de la bourse, par exemple. Mais l’entreprise a fait ses preuves : les taux de réussite au bac des boursiers sont très élevés et certains ont même réussi à intégrer l’Ecole Polytechnique…
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