Le directeur de Reporters Sans Frontières (RSF) a demandé aux chefs d’Etat de ne pas se rendre à la cérémonie d’ouverture des JO de Pékin, qui aura lieu le 8 août prochain, suite aux évènements qui se déroulent actuellement au Tibet. De nombreuses autres associations humanitaires comme Human Rights Watch se sont associées à cet appel. Même si quelques voix, comme celles de Bernard-Henry Lévy ou de Jack Lang, continuent à appeler à un boycott total de l’épreuve, elles sont de moins en moins nombreuses. Selon Robert Ménard, qui dit avoir été approché à ce sujet par de nombreux athlètes, une telle attitude n’aurait d’autre effet que de pénaliser les sportifs et le public à 4 mois de l’échéance. La menace d’une politique de la chaise vide lui semble beaucoup plus pragmatique. Le président du Parlement européen Hans Gert Pottering est d’ailleurs la première personnalité politique à reprendre ce discours, estimant s’interroger sur « l’opportunité d’un tel voyage » si la situation à Lhassa continuait à se dégrader.
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