C'est un Sébastien Chabal "ému et particulièrement fier" qui est apparu ballon en main jeudi dernier au côté de sa statue de cire aux couleurs de l'équipe de France. Troisième rugbyman de l'histoire à rejoindre le musée Grévin après Lucien Mias et Adolphe Jauréguy, le deuxième ligne du XV de France confirme ainsi son statut de star, ce qui ne risque pas de déplaire aux annonceurs, très friands du Caveman (homme des cavernes). Si son physique lui a conféré une place particulière dans la sphère du rugby, n'oublions pas que son jeu viril et ses plaquages de légende lui ont permis de remporter le Tournoi des 6 Nations à deux reprises avec l'équipe de France, ainsi que le championnat d'Angleterre et le trophée des Champions avec son club les Sale Sharks en 2006. Un beau parcours pour celui qui, avant d'être érigé en icône du sport français, était… tourneur-fraiseur en usine. De retour en France depuis 2009, le solide 2e ligne du Racing Metro 92 aura donné du fil à retordre au sculpteur Eric Saint Chaffray, dont l'œuvre a nécessité pas moins de 6 mois de travail, une quantité record de cire ainsi que …500.000 cheveux et poils ! Reste à savoir s'il cirera le banc samedi à Twickenham face à l'Angleterre.
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