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Compositeurs - Biographies des personnalités maitrisant ce savoir-faire

Talents du Who's Who Compositeurs

Le compositeur est le créateur d’une œuvre musicale destinée à être ensuite interprétée. Qu’il s’agisse de pop, de rap, de musique électronique, de jazz, de musique classique… tous les morceaux sont préalablement pensés par un compositeur avant d’être soumis à l’interprète.

 


Compositeur : pour qui ?


Le métier de compositeur exige des compétences variées : maîtrise de l’harmonie ou science des accords, connaissance de la tessiture des différents instruments , des codes propres à l’écriture musicale, culture musicale large…
Si « l’oreille absolue », par quoi on désigne ordinairement la capacité à associer le nom d’une note à un son sans s’aider d’un outil quelconque, est un plus, elle n’est pas une obligation, de nombreux compositeurs utilisant le clavier de leur piano pour créer la mélodie et les accords qui deviendront par la suite l’œuvre elle-même.
Parmi les plus grands compositeurs français contemporains, citons Henri Dutilleux, Pierre Boulez, Isabelle Aboulker, Tristan Murail ou Philippe Manoury.

 


Devenir compositeur


En musique « classique » et en jazz, le compositeur est bien souvent d’abord et avant tout un instrumentiste ou chanteur ayant suivi un cursus complet dans un Conservatoire à rayonnement régional ou départemental, avant de s’orienter vers des études supérieures de composition au sein d’un Pôle supérieur, du Conservatoire national supérieur de musique et de danse (CNSM) de Paris ou de Lyon, pour ce qui est des formations publiques. Des écoles privées, telles que l’Ecole normale de musique de Paris délivrent également des formations à la composition. Toutefois, pour poursuivre les études de composition au-delà du premier cycle supérieur (grade licence), il est nécessaire d’intégrer le CNSM de Paris ou de Lyon.
Si les formations académiques sont la voie royale d’accès au métier de compositeur quel que soit le style musical privilégié, dans les faits, c’est la diversité des parcours qui domine. Dans le domaine des musiques actuelles, il n’est pas rare de rencontrer des compositeurs autodidactes, mélomanes et écrivant « à l’oreille ».

 


Compositeur et interprète


Le compositeur touche des droits d’auteur de la SACEM lorsque son œuvre est reproduite ou donnée en représentation. Ces droits sont répartis équitablement entre le compositeur, l’auteur des paroles (si paroles il y a) et l’éditeur. L’interprète ne touche pas de droits d’auteur à proprement parler, mais des droits voisins, car l’interprétation de l’œuvre est une forme de création. Ces droits lui sont versés par la Société pour l’administration des droits des artistes et musiciens interprètes (ADAMI). Il est également rémunéré au cachet lors de représentations publiques et perçoit un pourcentage sur les ventes d’un titre, d’un album ou d’un EP.
De nombreux artistes de musiques actuelles, jazz et classique sont à la fois auteurs, compositeurs et interprètes de leurs morceaux. Á noter que l’interprète, dont le rôle consiste à faire découvrir ou redécouvrir une œuvre au public, est de manière générale davantage médiatisé et encensé que l’auteur et le compositeur de l’œuvre.

 


Compositeur, un métier ?


Vivre à 100 % de ses créations, qu’elles soient littéraires, artistiques ou musicales, est un sort réservé à peu d’élus. Le compositeur exerce donc fréquemment une ou plusieurs activités connexes : professeur de musique, chef d’orchestre, musicien… à titre principal ou secondaire.
Le Syndicat national des auteurs et des compositeurs (SNAC), l’Union des compositeurs de musiques de films (UCMF) et l’Union nationale des auteurs et compositeurs (UNAC) représentent et défendent les droits de la profession.
 

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