Professionnel du langage, le traducteur retranscrit le plus fidèlement possible des textes et conversations d’une langue étrangère (langue source) vers sa langue maternelle (langue cible), ou inversement. Il est alors chargé de créer le lien entre des personnes ne parlant pas la même langue, leur favorisant une compréhension et une communication fluide.
Le métier de traducteur se divise en différentes spécialisations selon les domaines professionnels. Dans le milieu de l’édition, le traducteur littéraire travaille pour un éditeur avec lequel il signe un contrat pour la traduction d’un ouvrage déterminé. Son travail consiste à traduire des œuvres littéraires (pièces de théâtre, roman, essais...), en retranscrivant au mieux, non seulement le style mais également les intentions de l’auteur d’origine. En effet, le traducteur littéraire doit pouvoir restituer les subtilités de l’œuvre comme les jeux de mots ou tournures de phrase. Sa traduction doit être fluide et pour ce faire, il doit donc être doté d’une très bonne plume. Le traducteur littéraire peut aussi travailler dans la presse pour traduire des articles étrangers, des interviews, des dépêches, etc.
D’un autre côté, le traducteur technique est spécialisé dans un domaine en particulier, dont il maîtrise parfaitement le vocabulaire. Cette profession concerne majoritairement le secteur médical, le droit, l’électronique, le multimédia et les télécommunications. Si la mission de retranscription reste la même, elle représente cette fois-ci un enjeu de traduction plus ciblée, nécessitant la connaissance d’un vocabulaire spécifique.
Au-delà de ces deux types de traducteurs, il existe de nombreuses autres déclinaisons de ce métier.
La traduction est une activité qui requiert de multiples compétences dont la connaissance approfondie d’au moins deux langues étrangères. En outre, le traducteur doit avoir une excellente maîtrise de sa langue maternelle, afin de réaliser des traductions fluides et complètes où sont restituées les moindres détails du texte d’origine. Il doit donc posséder des qualités de rigueur, d’exigence et une certaine curiosité. Comme cette discipline touche à des sujets variés, il faut souvent se documenter en profondeur, s’intéresser aux phénomènes de civilisation et disposer d’une bonne culture générale. C’est donc un métier qui comprend de nombreuses facettes.
Pour pouvoir exercer le métier de traducteur, il faut avoir validé une formation de 5 ans d’études minimum. Si une licence en langues suivie d’un master de traduction permet d’atteindre cet objectif, deux écoles se démarquent plus que les autres. En effet, l’ISIT et l’ESIT sont les plus renommées concernant la formation à la traduction, la première dispensant ses cours dès la licence 1, la seconde à partir du master. D’une autre part, l’INALCO est également une école prisée, avec un panel de langues enseignées très important, comprenant notamment les langues orientales (arménien, cambodgien, malgache, népali, swahili...).
La Société française des traducteurs (SFT) est un syndicat professionnel qui défend les intérêts des traducteurs et interprètes et promeut les métiers de la traduction en France. Créée en 1947, elle est le premier groupement de l’ensemble des professionnels tant de la traduction que de l’interprétation en France. Avec plus de 1 600 d’adhérents, la SFT représente pour tous ceux qui y sont membres ou souhaitent le devenir une véritable communauté.
Potière, Consultante
Journaliste, Homme de lettres
Poète, Universitaire, Traductrice
Editeur, Ecrivain, Traducteur
ÉDITIONS ANNE CARRIÈRE
Pianiste-concertiste
FRANCE MUSIQUE
Ecrivain
Haut fonctionnaire, Ecrivain
Universitaire, Traducteur
CENTRE INTERNATIONAL DE LA TRADUCTION THÉÂTRALE, UNIVERSITÉ PARIS NANTERRE
Ecrivain
Ecrivain, Traducteur