Au sein d’un festival, d’un lieu de spectacle vivant, de centres culturels, le directeur de festival décide de la saison artistique, de la programmation, des choix culturels et développe des réseaux en vue de pérenniser un projet artistique. Il doit assurer le succès du festival, offrir une expérience mémorable aux participants et leur donner envie de revenir l’année d’après. Il faut être polyvalent et exigeant pour exercer ce métier, nécessitant une planification minutieuse, une gestion efficace et une grande passion pour la création d’une expérience culturelle enrichissante pour tous les spectateurs.
La première étape dans la mise en place d’un festival est d’établir un budget. Cela implique de rechercher des financements, de négocier avec les sponsors potentiels, de contrôler les dépenses et de veiller à ce que les fonds soient répartis de manière appropriée pour chaque aspect du festival. C’est en connaissance du budget, et donc de la rémunération potentielle des intervenants, que le directeur de festival va ensuite se pencher sur la programmation. Pour un festival de musique, il faut sélectionner les artistes et les groupes qui se produiront. Par ailleurs, il faut choisir ces artistes en fonction de la ligne directrice du festival, en effet certains festivals sont spécialisés dans certains genres musicaux, comme le Hellfest qui est un festival de rock et de hard rock. Pour un festival littéraire, il faut sélectionner les conférenciers, auteurs et illustrateurs qui seront présents. Comme pour la musique, certains festivals sont spécialisés dans un domaine comme le Salon du livre jeunesse, il donc choisir les intervenants en conséquence. Cette étape est cruciale car elle détermine en grande partie l’attrait et l’intérêt du public.
En parallèle de cette programmation, il faut commencer à recruter et former le personnel et les bénévoles qui travailleront pendant le festival. La coordination des équipes est essentielle pour garantir le bon déroulement de l’événement. Avant de se lancer dans des aspects plus logistiques, il faut se pencher sur l’obtention des licences et autorisations. Il est obligatoire d’avoir les licences, permis et autorisations pour organiser l’événement conformément aux règles, aux réglementations locales et à la loi. C’est après qu’entre en jeu la supervision de tous les aspects logistiques, y compris la réservation du lieu, la mise en place des infrastructures nécessaires (scènes, stands de nourriture et de boissons, installations sanitaires, camping…), la gestion des services de sécurité et de santé. Il faut également que le directeur du festival se penche, avec les services de sécurité, sur un plan de sécurité pour assurer la sécurité des participants, des intervenants et du personnel. Une fois ces aspects mis en place et la programmation trouvée, il faut commencer à communiquer sur l’événement le plus tôt possible. Il est important d’élaborer des stratégies marketing pour promouvoir le festival et attirer le public. Cela passe par l’utilisation des réseaux sociaux, de la publicité, des relations publiques et des partenariats avec les médias. Le directeur du festival agit comme porte-parole et interagit avec ces médias pour la promotion et le maintien de relations positives pour les futures éditions.
Enfin, une fois que le festival commence, le directeur ne se repose pas mais doit s’occuper d’éventuels imprévus. Il faut qu’il soit préparé à faire face à des situations imprévues ou des urgences qui pourraient subvenir pendant le festival, comme des conditions météorologiques défavorables, des annulations d’intervenants au dernier moment… Une dernière mission subsiste pour le directeur : une fois le festival terminé, il lui faut analyser les performances, recueillir les commentaires des participants, des intervenants, des sponsors et du personnel et en tirer des conclusions pour améliorer les futures éditions.
La polyvalence du directeur de festival est la preuve de la pluralité de parcours qui peuvent mener à ce métier. Une formation pluridisciplinaire est donc en totale adéquation avec ce métier. Il existe de nombreux masters accessibles à l’université : métiers du management artistique et culturel, de la communication, de la production événementielle, de la médiation culturelle. Mais aussi des écoles comme l’école en médiation et management culturel ou des écoles de commerce classiques.
Fondé en 1971, le Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac) représente plus de 450 structures, parmi lesquelles la grande majorité des centres dramatiques nationaux, des scènes nationales, des centres chorégraphiques nationaux, de nombreuses scènes conventionnées, compagnies théâtrales et chorégraphiques, ensembles musicaux, des salles de musique actuelles, des festivals, des lieux de production et de diffusion des arts du cirque et des arts de la rue, des entreprises travaillant dans le domaine des arts plastiques et graphiques.
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LITTLE TRIBECA
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MAISON DE LA CULTURE DE LA SEINE-SAINT-DENIS (MC93)
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