Albert Einstein, Archimède, Isaac Newton, Galileo Galilée, Niels Bohr etc. Ce sont des noms que tout le monde connait et qui sont attachés à des découvertes et des révolutions scientifiques qui ont changé l’image que l’on se faisait du monde à chacune de leurs époques respectives. Et ces génies ont tous cela en commun d’être des physiciens, des curieux du monde et de la nature qui nous entourent ainsi que de sa mécanique. Pourquoi les choses tombent-elles ? Pourquoi la Terre tourne ? Tourne-t-elle autour du Soleil où est-ce l’inverse ? Aujourd’hui les réponses sont évidentes mais l’auraient-elles été sans ces physiciens ? Non. Un physicien étudie la science physique, ce qui signifie qu’il observe, analyse, théorise et, au moyen de modèles mathématiques, tente d’expliquer et de mettre en lumière les forces qui régissent notre univers. Le métier se décline en une multitude de spécialités qui sont apparues au fur et à mesure des découvertes. On retrouve parmi elles les astrophysiciens, les acousticiens, les atomistes, les physiciens-chimistes, les géophysiciens et bien d’autres.
La discipline de la physique requiert en premier lieu de faire de l’observation. Et ça, l’Homme le fait depuis la préhistoire. Etonnant mais vrai, l’os d’Ishango, Stonehenge ou encore Carnac sont les preuves que les premiers hommes ont bel et bien observé et tenté de reproduire un mécanisme physique. L’Antiquité et la Grèce antique ont vu arriver non seulement des instruments de mesure du temps comme le cadran solaire mais également la fameuse Poussée d’Archimède. Les choses commencent aussi à se préciser au niveau de la matière et le mot « atome » apparait dans sa prononciation d’origine « atomon » initiée par Démocrite. Au Moyen-Age, la civilisation arabo-musulmane fait surgir le progrès du côté mathématique et astrophysique. Ils inventent le zéro, le physicien astronome Alhazen invente le premier télescope à eau, théorise le principe de l’inertie et parle de l’attraction ; autant de découvertes qui vont inspirer par la suite Léonard De Vinci et Isaac Newton. Ces derniers avec Galilée sont d’ailleurs sans doute les plus célèbres physiciens de la Renaissance et des siècles suivants. Au XIXe et au XXe siècle, on s’intéresse entre autres à la thermodynamique, à l’électricité et, avec Maxwell, à l’électromagnétisme. L’interféromètre des deux prix Nobel Edward Morley et Albert Abraham Michelson mesure la vitesse de la lumière à laquelle s’ajoute plus tard la célèbre Théorie de la relativité d’Einstein. N’oublions pas non plus le développement de la physique nucléaire avec Ernest Rutherford qui découvre les rayons Alpha et Bêta ou encore Marie Curie qui découvre le radium et le polonium. Avec bien d’autres domaines comme la physique quantique, les physiciens ne cessent de faire de nouvelles découvertes ou de mettre au point les instruments qui leur permettront de le faire comme le « Grand Collisionneur de Hadrons » du CERN qui pourrait bien nous éclairer davantage sur la matière.
Parmi les meilleurs physiciens français nous pourront citer Henri Poincaré spécialisé en astronomie et en mathématiques, Pierre et Marie Curie qui ont étudié la physique nucléaire et la chimie, Jacques Friedel expert en science des matériaux, Henri Becquerel qui a découvert la radioactivité, Léon Foucault qui a entre autres inventé le gyroscope, Ferdinand Monoyer qui créer l’unité métrique de réfraction, ou encore Denis Papin qui a créé la machine à vapeur.
Actuellement, les physiciens français sont très nombreux et parmi les meilleurs on trouve Gérard Mourou, Prix Nobel pour son travail sur les lasers, Roger Balian récompensé notamment des prix Poincaré et Laplace, Christophe Royon, spécialisé en physique nucléaire et lauréat du Prix Humbolt en 2019 , ou encore Catherine Langlais, présidente de la Société française de Physique.
Le vocabulaire de la discipline est aussi varié que chaque catégorie relevant du domaine de la physique (acoustique, astrophysique, nucléaire, électronique, biophysique par exemple) a son propre champs lexical. Biaural, antiripage, infrabasse, népermètre, photophone, astroparticule, cornet polaire, énergie noire, inflation cosmique, tâche solaire, auto-induction, champs B, dégausseur, magnétar, creuset froid, fusion par confinement inertiel (FCI)… Si le vocabulaire est extrêmement riche, c’est qu’il faut au moins cela pour définir notre monde que l’on continue d’essayer de comprendre.
Devenir physicien nécessite au moins huit ans d’études après le BAC (scientifique de préférence). Le parcours universitaire classique est à suivre allant de la licence jusqu’au master puis en enchainant sur un doctorat en trois ans accompagné de sa thèse. Suite à cela les diplômés effectuent majoritairement un post-doctorat sous la forme d’un contrat de travail temporaire dans un centre de recherche ou un institut. Les endroits où on les emploie le plus sont les universités, les centres de recherche et les industries.
La Société Française de Physique a été fondé en 1873 et a été reconnue d’utilité publique pour faire rayonner la discipline de la physique en France.
Parmi les instituts du CNRS on trouve notamment l’Institut de Physique (INP) qui regroupe plus de 70 laboratoires ainsi que plus de 3500 chercheurs et enseignants-chercheurs entre autres et l’Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3) crée en 1971 .
L’Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP) est un grand établissement indépendant d’enseignement supérieur et de recherche membre de la COMUE Universités Paris Sorbonne et associé au CNRS qui rassemble environ 150 chercheurs.
On retrouve également le Syndicat National des Chercheurs Scientifiques (SNCS) qui défend les intérêts des membres des professions scientifiques depuis sa création en 1956 .
Physicien, Haut fonctionnaire international, Directeur d'organismes scientifiques, Administrateur de sociétés
ASTROCAST, DOTPHOTON, MEDIA LARIO, REOR20
Universitaire, Chercheur scientifique, Membre de l'Institut, Homme politique
INSTITUT DE FRANCE
Physicien
ACADÉMIE DES TECHNOLOGIES
Physicien, Membre de l'Institut
INSTITUT DE FRANCE
Physicien, Universitaire, Haut-commissaire à l'énergie atomique
COMMISSARIAT À L'ÉNERGIE ATOMIQUE ET AUX ÉNERGIES ALTERNATIVES (CEA), COUR DES COMPTES
Physicien, Chercheur scientifique
Chercheur scientifique, Physicien
CERN (ORGANISATION EUROPÉENNE POUR LA RECHERCHE NUCLÉAIRE), CNRS (CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE)
Physicienne, Membre de l'Institut
ACADÉMIE DES TECHNOLOGIES, INSTITUT DE FRANCE
Physicien, Membre de l´Institut
INSTITUT DE FRANCE