MOHRT (Michel, Lucien, Marie), Homme de lettres, Membre de l’Académie française.
Né le
28 avril 1914 à Morlaix (Finistère).
Fils de
Fernand Mohrt, Négociant,
et de
Mme, née Amélie Gélébart.
Veuf de
Mme, née Françoise Jarrier (1 enf. : François)
Etudes :
Collège Saint-Louis à Brest, Faculté de droit de Rennes
Carrière :
Avocat près la cour d’appel de Marseille (1940), Secrétaire général d’un groupement industriel (1942-45), Professeur et Conférencier aux Etats-Unis (1947-52), Lecteur, Directeur des traductions pour la section anglaise aux éditions Gallimard (1952-2011), Membre de l’Académie française (élu le 18 avril 1985 au fauteuil de Marcel Brion).
Œuvres :
romans :
le Répit, Mon royaume pour un cheval, les Nomades, le Serviteur fidèle, la Prison maritime (1961) (Grand prix du roman de l’Académie française 1962),
la Campagne d’Italie (1965),
l’Ours des Adirondacks (1969),
Deux Indiennes à Paris (1974),
les Moyens du bord (1975),
la Guerre civile (1986),
le Télésiège (1989),
Benjamin ou lettres sur l’inconstance (1989),
Un soir à Londres (1991),
On liquide et on s'en va (1992),
Jessica ou l'amour affranchi (2002); essais :
les Intellectuels devant la défaite de 1870, Montherlant, homme libre (1943),
le Nouveau Roman américain (1955),
l’Air du large (1969, grand prix de la Critique littéraire 1970),
l’Air du large II. Essais sur le roman étranger (1987),
les Dimanches de Venise (1996),
De bonne et mauvaise humeur (1999),
Tombeau de La Rouërie (2000);
la Maison du père (souvenirs, 1979),
Vers l’Ouest (1988),
l’Air du temps (chroniques, 1991)
, On liquide et on s'en va (1992),
l'Ile des fous (nouvelles, 1999),
Ma vie à la NRF (2005); théâtre :
Un jeu d’enfer (1970),
Monsieur l'ambassadeur (1992).
Décoration :
Officier de la Légion d’honneur, Croix de guerre 39-45.
Distinctions :
grand prix de littérature de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre (1983), grand prix du roman de la Ville de Paris (1990)
Violon d'Ingres :
aquarelle (expositions à la galerie du quai des orfèvres à Paris).