ANDRÉ (Robert, Paul), Professeur honoraire, Homme de lettres.
Né le
30 août 1920 à Paris 5
e.
Fils de
Georges André, Industriel,
et de
Mme, née Madeleine Ambolet.
Veuf
de Mme, née Marie-Thérèse Poirier (3 enf. : Jérôme, Thomas, Lucile [Mme Lucile André-Aumeunier])
Etudes :
Lycées Montaigne et Louis-le-Grand et Faculté des lettres de Paris.
Diplômes :
Diplômé d’études supérieures de philosophie, Diplomé d’ethnologie, Docteur ès lettres
Carrière :
Professeur au lycée français de Port-Saïd (1950-53), dans différents lycées de province (1953-59), aux lycées Jacques-Decour, Buffon, Carnot, Mallarmé (1974) et Molière (1978-81) à Paris, Professeur honoraire (1981), Professeur à la Wesleyan University (Etats-Unis) (1971), Homme de lettres, Chroniqueur à la
N.R.F. (1965-70), Membre du Centre national des lettres (1973), Secrétaire général du Syndicat des critiques littéraires (1972), Président de l’Association internationale des critiques littéraires (depuis 1975), Membre du comité d'honneur des Amis d'André Gide.
Œuvres :
Un combat opiniâtre (roman, 1961),
le Diagnostic (roman, 1962),
la Mémoire vaine (roman, 1964),
le Regard de l’Egyptienne (récit, 1965),
l’Allée des tilleuls (récit, 1965),
Schnittpunkte (en langue allemande, 1966),
l’Amour et la Vie d’une femme (roman, 1969),
le Séducteur (roman, 1972),
Ecriture et Pulsions dans le roman stendhalien (1977, rééd. 1996) (prix de l’Académie française),
l’Enfant miroir (1978),
Une passion ingénue (1980),
l’Education inachevée (1984),
les Chroniques italiennes de Stendhal (essai, 1985),
A la belle saison (roman, 1987),
Port Saïd (1990),
Les vertes Feuillantines (essai, 1991),
l'Amour à l'aveugle (roman, 1992),
Questa non é una novella (nouvelles, 1996),
De Swift à Melville (essai, 1999).
Décoration :
Officier des Arts et des Lettres, Médaille du Mérite de la république italienne.
Distinctions :
Grand prix du roman de la Société des gens de lettres (1981), Lauréat français du prix Méditerranée (1983), prix Ultimo Novecento (2000)
Distraction :
piano.
Collection
de monnaies.