Alors que la réforme des régions de France alimente les conversations, leur président estime que ce n’est pas leur taille qui compte, mais leur puissance.
Il ne savait sans doute pas, lorsqu’il est devenu directeur de cabinet du président du conseil régional d’Aquitaine en 1980, qu’il occuperait sa place dix-huit ans plus tard. Et pourtant, après un passage chez Elf-Aquitaine et à l’industrialisation du bassin de Lacq, il n’a pas pu s’empêcher de revenir à ses amours politiques : tout d’abord au conseil général de la Gironde, à la mairie de Pessac, au conseil régional d'Aquitaine puis à l’Assemblée nationale en tant que député socialiste de la Gironde depuis 2007. Autant dire qu’Alain Rousset connaît bien le scrutin local au point de le tutoyer. Mais si sa voix compte aujourd’hui, c’est certainement parce que, depuis 2004, il est président de l’Association des régions de France (ARF). Et, en chevalier servant des institutions régionales, il estime que le projet des fusions doit encore être affiné et qu’il ne devrait pas faire réaliser les économies promises. Pour lui, ce projet va néanmoins dans le bon sens, le rapprochement du pouvoir et des citoyens passant nécessairement par une réforme territoriale.
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