Ne vous y trompez pas, si vous écrivez "Paris romantique " dans un moteur de recherche, il vous proposera de nombreux restaurants et promenades en amoureux. Mais si Paris restera toujours Paris, vous n'avez que jusqu'au 15 septembre pour visiter l'exposition "Paris romantique" dont le commissaire n'est autre que Christophe Leribault.
Une véritable exposition évènement dans la lignée de celle de 2014 "Paris 1900, la Ville spectacle." Que n'a t'on pas lu sur le Paris romantique, sur ce XIXe siècle, sur sa faculté à attirer les musiciens et les écrivains du monde entier, sur ses théâtres et ses scènes lyriques, ses salons... c'est justement ce que donne à voir l'exposition "Paris romantique 1815-1848" : peintures, sculptures, costumes, objets d’art et mobilier, c'est une immersion dans ce foisonnement culturel. Et pour compléter ce voyage à travers l'histoire, le Musée de la Vie romantique se consacre aux salons littéraires et mondains.
Il faut dire que, passé par le musée Carnavalet, Christophe Leribault est un fin connaisseur de l'histoire de la capitale. Après le musée d'histoire de Paris, c'est vers le département des arts graphiques du Louvre qu'il se dirige tout en assurant la direction du musée Eugène Delacroix. En décembre 2012, il prend la tête du Petit Palais-musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris . Sous sa direction, le Petit Palais prend son envol. L'exposition "Paris 1900", remarquée notamment pour sa scénographie, c'était déjà lui, "Oscar Wilde", c'était lui également. Et le public ne s'y trompe pas : Alors que le musée accueillait 450 000 visiteurs annuel, ils étaient un million deux-cent mille, six ans plus tard. Tout porte à croire que le Paris romantique de Christophe Leribault s'avère un pari gagnant.
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