« Vingt-deux, v’là le flic ! » Il a traversé la France du Sud au Nord, quitté son costume de préfet de l’Hérault et du Languedoc-Roussillon pour s’installer dans son nouveau bureau place Beauvau : Claude Baland est le nouveau directeur de la police nationale.
Né en 1950, on peut dire sans se tromper que cet agrégé de géographie et ancien élève de l’ENA connaît bien l’Hexagone : il a été en poste dans les Ardennes et à Mantes-la-Jolie avant de devenir préfet de la région Bretagne, du Gers, de Meurthe-et-Moselle, de Seine-Saint-Denis et de l’Hérault. Après un premier passage à la Direction générale de la police nationale (DGPN) en tant que directeur de l’administration entre 2001 et 2004, il y revient cette fois pour la diriger. Un poste réputé difficile pour celui qui a commencé comme instituteur, et qui aura désormais face à lui une classe de plusieurs dizaines de milliers de fonctionnaires… qui n’auront pas à attendre la récréation pour « jouer aux gendarmes et aux voleurs ».
Eclairage
Comme prévu, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault a annoncé de nombreuses nominations dans la fonction publique. Et le ministre de l’Intérieur Manuel Valls n’a pas dérogé à la règle en réorganisant la tête de la police et du renseignement. Ce sont trois proches de Nicolas Sarkozy qui quittent leurs fonctions : Bernard Squarcini, le directeur du renseignement intérieur, cède sa place à Patrick Calvar, Michel Gaudin, le préfet de police de Paris, à Bernard Boucault et donc, Frédéric Péchenard à Claude Baland.
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