Voilà maintenant vingt ans qu'il anime avec passion le festival de photojournalisme « Visa pour l'image » à Perpignan, dont le succès grandissant va à contre-courant d'une certaine presse qu'il accuse de céder trop facilement aux sirènes people. « On dit que les lecteurs préfèrent les choses légères, je fais la démonstration que les gens peuvent s'intéresser à autre chose qu'aux jumeaux d'Angelina Jolie », aime à déclarer Jean-François Leroy. Pour son vingtième anniversaire, le festival a projeté une rétrospective des grands photographes qu'il a exposés : Scott Thode, Marie Dorigny ou encore Paul Fusco dont les photos sur les enfants de Tchernobyl ont fait date. Militant, jamais à un « coup de gueule » près (il a défendu récemment la journaliste de Paris Match au centre d’une polémique après son reportage sur les Talibans), Jean-François Leroy a surtout su créer un événement incontournable et de renommée mondiale, faisant de la cité catalane le « Salzbourg du photojournalisme », selon l'expression du photographe John Phillips.
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