Patrick PARTOUCHE

Posez vos blinds, suivez, relancez… La phase finale d’un des plus gros tournois de poker européens a débuté cette semaine au Palm Beach de Cannes. Pourtant, le Partouche Poker Tour n’en est qu’à sa deuxième édition. Plus de 500 joueurs, une cagnotte de 3 millions d’euros et un ticket d’entrée à 8 500 euros : en deux ans et trois chiffres, le tournoi s’est vite emballé. Mais pas la peine d’attendre les flops… le chip leader n’est autre que Patrick Partouche, fils d’Isidore qui a fondé le groupe éponyme. Formé sur le tas, Patrick Partouche a dirigé quelques-uns des casinos familiaux avant de prendre ses quartiers au Palm Beach de Cannes et de succéder à son père. Depuis, les Partouche n’ont cessé de se développer avec le lancement du concept Pasino (le casino autour d’un centre de loisirs) et en multipliant les expériences de casino virtuel, quitte à se brûler les doigts avec la législation française. Mais d’ici le 1er janvier 2010, date de l’ouverture à la concurrence des jeux d’argent en ligne, Patrick Partouche aura assisté à la table finale de son Poker Tour et certainement vu l’engouement des Français pour le poker progresser. Les affaires aussi ne sont pas qu’un jeu de hasard. Plus de trois millions de Français jouent déjà sur Internet à des jeux d’argent… dont certains illégalement. Car aujourd’hui, seuls le PMU et la Française des Jeux ont le droit d’organiser des jeux et des paris d'argent sur la Toile. Mais face à une concurrence de plus en plus incontrôlable et au rappel à l’ordre de Bruxelles, l’Etat français a décidé d’ouvrir le secteur à la concurrence « de façon maîtrisée ». En attendant, l’Olympique lyonnais devra jouer avec des maillots vierges jusqu’au 1er janvier : leur nouveau sponsor maillot est un opérateur de paris sportifs en ligne.