Comment répartir les revenus et la richesse entre les citoyens français ? Quelle est l’évolution du cours des matières premières sur lesquelles repose l’activité d’une entreprise ? Comment évolue la consommation des ménages au cours du temps ? Autant de questions susceptibles d’être prises en charge par l’économiste.
L'économiste doit compter avec une solide culture économique (statistique, mathématiques, informatique) et savoir faire la part des choses entre les données objectives qu’il collecte (statistiques, enquêtes, rapports, articles de la presse spécialisée...) et sa propre intuition afin de parvenir à un pronostic le plus fiable possible.
De plus, il doit être capable de restituer les résultats de ses analyses sous forme de rapports, d’études de financement ou de marché. Résultats qu’il peut être amené à présenter à l’oral sous forme de tableaux, graphiques, diagrammes, animations, ou encore vidéos. L’enjeu est d’être suffisamment clair et concis pour bien se faire comprendre de son assistance. A ce titre, il devra donc savoir se montrer pédagogue, faire preuve de compétences rédactionnelles et d’expression orale pour se montrer convaincant.
L’économiste joue un rôle essentiel auprès des dirigeants d’entreprise et d’administration. Il les aide à prendre des décisions stratégiques : choix d’implantation d’entreprise, restructurations, mesures politiques ou opérations sur les marchés financiers.
Le domaine d’expertise de l’économiste est très vaste et organisé en trois grands niveaux : macroéconomique, mésoéconomique et microéconomique, en fonction de ce sur quoi son analyse porte. Il peut s’agir des phénomènes économiques globaux, du comportement de l’entreprise ou de celui de l’individu. En général, la spécialité de l’économiste le pousse à se cantonner à un niveau d’analyse donné mais certains phénomènes transversaux exigent d’être analysés à deux ou trois échelles différentes.
Le métier d’économiste couvre ainsi tout un panel d’activités allant de l’analyse financière à l’enseignement en passant par la statistique, le contrôle de gestion et l’ingénierie d’affaires. L’économiste peut donc être amené à travailler aussi bien dans le privé, comme des banques, des groupes industriels, des compagnies d'assurances, des cabinets de conseil, que dans la fonction publique, pour des organismes publics ou des chambres de commerce et d'industrie, par exemple.
Tous ces métiers requièrent au minimum un master 2 en sciences économiques (droit des affaires, gestion, modélisation économique, ingénierie économique ou intelligence économique) délivré par une école d’ingénieurs, une grande école de commerce (HEC, ESSEC, ESCP, EDHEC…), une université, un institut d’études politiques ou par l’École nationale supérieure en informatique et mathématiques appliquées (ENSMAG).
Collège des économistes de France (pour les professionnels de l’économie de la santé), Association française des économistes d’entreprise, Association française d’économie politique (pour les enseignants et/ou chercheurs en économie).
Economiste, Universitaire
CONSEIL D'ANALYSE ÉCONOMIQUE (CAE), GROUPE HEC
Président de société
AMARADIA
Economiste, Homme politique, Président de société
Economiste, Universitaire
INSTITUT UNIVERSITAIRE DE FRANCE (IUF), UNIVERSITÉ DE GENÈVE (SUISSE)
Directeur de banque, Economiste
NATIXIS
Economiste, Directeur de banque
UNIVERSITÉ PARIS-PANTHÉON-ASSAS
Economiste, Responsable d'organisme professionnel
FÉDÉRATION DES INDUSTRIES FERROVIAIRES (FIF)