Le luxe français se tourne vers l’Orient. Après Richemont et Hermès, le groupe PPR investit à son tour dans une marque chinoise avec le rachat du joaillier Qeelin, lancé en 2004, qui allie design contemporain et symbolisme millénaire.
« Qeelin est une marque petite, mais grande par son potentiel de croissance » soutient Alexis Babeau, directeur général adjoint du pôle luxe de PPR. Cet ingénieur diplômé de l’Ecole spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l'industrie (ESTP) qui a rejoint le groupe en 2004 explique que cette prise de participation majoritaire lui permet de renforcer à la fois son portefeuille sur le segment de la joaillerie – Boucheron était jusqu’ici le seul joaillier du groupe – et sa présence sur le marché chinois, désormais incontournable. Avec ses 14 magasins dans le monde (dont 11 en Asie) et un chiffre d’affaires ne dépassant pas les 30 millions d’euros, Qeelin est aujourd’hui le petit poucet du groupe… Mais les grandes ambitions de PPR pour la marque pourraient permettre de rééditer le succès de Balenciaga, qui a multiplié son chiffre d’affaires par 11 en dix ans.
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