Bertrand Burgalat un inclassable à la tête du SNEP

"Le Snep aura 100 ans en 2022, il est plus que jamais au centre d’un écosystème fondé sur la bonne entente et la complémentarité des structures, des plus artisanales, comme la mienne, aux plus importantes." Voilà ce que déclarait Bertrand Burgalat en septembre dernier, lorsqu'il succédait à Olivier Nusse à la présidence du Syndicat national de l’édition phonographique.

Les salles de concert fermées, les festivals annulés, il est urgent de défendre les intérêts du monde de la musique à une époque où le marché du disque est sans cesse chahuté et où le streaming vient bouleverser les règles existantes...

Le Syndicat national de l’édition phonographique, Snep de son petit nom, est une association interprofessionnelle qui défend les intérêts de l’industrie française du disque phonographique depuis sa fondation par Albert bernard en 1922. Pour faire simple, il s'agit de la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée en France (66 maisons de disques et labels dont le chiffre d’affaires totalise 75% du marché français).

Et il semblerait donc que le Snep soit entre de bonnes mains : Bertrand Burgalat, arrangeur, compositeur, producteur sait de quoi il parle. Chroniqueur pour Rock & Folk et Interviewer politique pour Technikart... Lorsqu'il a fondé son propre label, Tricatel, en 1995, c'était pour sortir des musiques qui ne suivaient pas la mode, publier de l'inclassable, à commencer par ses propres albums. Indépendant, il travaille avec Valérie Lemercier, April March ou encore Michel Houellebecq et ses propres compositions sont récompensées en 2013 avec le prix du Compositeur de l'année décerné par la Chambre syndicale de l'édition musicale (CSDEM). En 2017, il chantait "L'Enfant sur la banquette arrière", il est aujourd'hui bien installé au volant du Snep.