Le conseil d’administration a officialisé sa nomination ce vendredi 28 janvier : Christel Heydemann succède à Stéphane RIchard à la tête d'Orange. La patronne de Schneider Electric en Europe prend donc la tête de la direction générale de l'opérateur français après moult rebondissements, suite à la condamnation de Stéphane Richard. A 47 ans, Christel Heydemann est la deuxième femme à diriger un mastodonte du CAC 40, avec Catherine MacGregor, aux commandes d'Engie. Détenu à 23,7 % par l'État, Orange voit donc cette experte de l'industrie remplacer Stéphane RIchard, embourbé dans le chaos judiciaire lié à l'affaire Tapie. « Le nom de Christel Heydemann fait consensus, mais quelques détails restent encore à régler, notamment sa date d’arrivée », avait indiqué une source d'Orange au journal Le Monde. En finale de cette nomination de haute importance, Christel Heydemann se trouvait au coude à coude avec Frank Boulben, actuel haut dirigeant de l’opérateur de télécoms américain Verizon, et Ramon Fernandez, le directeur financier d’Orange. C'est elle que le conseil d'administration aura finalement choisi. Elle avait été directrice des ressources humaines d'Alcatel-Lucent entre 2011 et 2013, en pleine vague de suppression de postes, 5500 au total dans le monde, et doit maintenant pour la première fois composer au sein d'une entreprise liée à une activité grand public, même si le domaine des télécommunications ne lui est absolument pas inconnu puisqu'elle est notamment administratrice indépendante du groupe Orange depuis 2017. Très largement soutenue par Bruno Le Maire, qui en coulisses avait indiqué qu'à choisir, il préférerait une femme à la tête d'Orange, cette mère de deux enfants, passionnée de sport et de semi-marathon, remporte finalement au sprint cette course à la direction générale de l'opérateur. Un choix dont la plupart des dirigeants du groupe semble pleinement se satisfaire.
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