Il est de ces avocats qui ne lâchent jamais l'affaire. David Koubbi a demandé lundi la révision au pénal du procès qui oppose Jérôme Kerviel à la Société générale. En jeu : réhabiliter l'honneur de son client.
S’il fait partie des avocats qui comptent, il a très longtemps été beaucoup moins connu que ses clients. Isabelle Adjani, Marie Laforêt, Stéphane Delajoux, Tristane Banon, Jean-Claude Camus, Michel Lafon, Clara Morgane lui ont accordé toute leur confiance. Pour le dernier en date, son combat s’apparenterait à celui de David contre Goliath, avec un leitmotiv : prouver que la banque était au courant des agissements de son trader. Avocat pugnace, adepte de boxe française et de boxe thaïlandaise, joueur de pelote basque et de squash, pratiquant snowboard l'hiver et ski nautique l'été, il prend le temps de satisfaire une autre de ses passions dans le Cabinet 28 octobre qu’il a cofondé en 2003 puisqu’il y organise des expositions d’art contemporain. Il faut dire qu’y passant une quinzaine d’heures par jour, autant soigner le décor. Et loin des cimaises et des salles de sport, une seule question l’obnubile depuis quelques semaines et il la résume en une phrase : "Quand est-ce que la Société générale admettra ce que tout le monde a compris ?" Quant au procès civil, il vient d'obtenir qu'il se tienne après la décision de la cour de révision.
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