A l'occasion de la journée mondiale de l'océan, le fondateur du fonds de dotation Pure Ocean David Sussmann encourage les entreprises à adapter leur comportement pour protéger cet écosystème essentiel à notre planète.
"La crise sanitaire qui nous a frappés a eu ceci de positif qu'elle a indéniablement provoqué une prise de conscience : il est urgent d'agir pour la planète, souligne David Sussman. Destruction des habitats naturels et de la biodiversité, dérèglement climatique...Difficile de nier ces phénomènes et leurs conséquences sur nos vies et notre avenir. Depuis plusieurs mois, je sens autour de moi cet éveil des consciences. La société s'engage, agit, change ses habitudes. Il en va de même pour les entreprises. Nous avons un rôle à jouer et le devoir de nous engager concrètement."
Lui s'est lancé dans ce combat de longue date. Diplômé de l'université d'Hartford aux Etats-Unis, David Sussmann fonde dès 1996 Seafoodia, une entreprise spécialisée dans la vente et la distribution de produits alimentaires sains et durables, issus de la terre et de la mer. Son projet connaît un beau succès, puisque la société est actuellement présente dans plus de 60 pays, vend 70 000 tonnes de nourriture chaque année, pour un chiffre d'affaires de 185 millions d'euros en 2020. Pour autant le profit n'est pas primordial pour ce chef d'entreprise qui place l'humain au cœur de son engagement. En menant une réelle réflexion autour de l'impact sur la nature du produit commercialisé, David Sussmann cherche à créer un environnement favorable aux employés, tout en leur garantissant une structure stable et durable. Son but à présent avec Pure Ocean est de montrer la voie du changement aux autres entreprises. Basée à Marseille, son équipe encourage les projets de recherche autour de l'écosystème marin et la sauvegarde de sa biodiversité, à travers des conférences, mais aussi des manifestations sportives comme la Race Pure Ocean, une régate mêlant science, sport et protection de l’Océan. Avec ce nouveau défi, David Sussmann entend sensibiliser le grand public à ces enjeux pour enfin pouvoir nager en toute sérenité au milieu des dauphins.
(Photo: DR)
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