La nomination d’un patron issu du secteur automobile à la tête du FSI (Fonds stratégique d’investissement) n’est certainement pas un hasard. Débauché de PSA, où il tenait le volant de Citroën, Gilles Michel n’a pas chômé depuis son entrée en fonction en janvier dernier. Les dossiers pleuvent, et le FSI a déjà volé au secours de trois industriels majeurs, à savoir Trèves, Daher et Valeo. Plus récemment, le fonds s’est également engagé à entrer au capital d’Heuliez sous conditions d’un « projet industriel réaliste ». Reste à définir noir sur blanc une doctrine et des critères de sélection pour les entreprises qui pourront en bénéficier. Une étape nécessaire pour fixer le cap et garantir à ce fonds souverain une relative indépendance. Et parmi ces critères, on trouve notamment un encadrement plus strict des stock-options et autres bonus ou actions gratuites. Les parachutés n’ont qu’à bien se tenir…
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