Nommé à la tête de la SNCF en 2008, il ne sollicitera pas de troisième mandat et arrivera donc à destination en 2020. D’ici-là, l’itinéraire ne sera pas des plus tranquilles avec des ordonnances annoncées par le Gouvernement dès la semaine prochaine.
Diplôme de Sciences-Po, passé par l’ENA, il débute sa carrière en 1984 comme auditeur au Conseil d’Etat. Il passe par les cabinets des ministres Michel Charasse au Budget, Michel Durafour à la Fonction publique et aux Réformes administratives et Martine Aubry au Travail, à l’Emploi et à la Formation professionnelle. Pour résumer : budget, réforme et travail. Voilà de quoi lui donner des armes pour affronter la tourmente des semaines à venir. Car depuis la remise du rapport Spinetta, le débat est ouvert concernant notamment la déserte des petites gares et le fameux statut des cheminots. Si la première question semble réglée, la deuxième fait craindre de longues journées de grèves. Les négociations s’annoncent serrées entre la ministre des Transports Elisabeth Borne et les syndicats. Guillaume Pépy s’annonce néanmoins confiant et maintient son ambition de faire du système ferroviaire français l’un des tout meilleurs d’Europe. En attendant, la journée de mobilisation du 22 mars devrait entraîner un peu plus de deux minutes d’arrêt en gare.
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