Si la saison prochaine, à la sortie d’un cinéma, vous entendez fredonner « L’amour est enfant de bohème qui n’a jamais, jamais, connu de loi », il ne faudra pas vous étonner : c’est que le succès de l’opéra au cinéma se confirme.
Né en 1941 à la Courneuve, Guy Verrecchia est le cofondateur et l’actuel PDG de l’Union générale cinématographique, plus connue sous le nom d’UGC, et l’un des coprésidents de l’API, l’Association des producteurs indépendants. Il vient de signer avec Nicolas Joel, le président de l’Opéra national de Paris, une convention pour la diffusion en direct de cinq opéras et trois ballets dans les vingt-six salles françaises de l’UGC ainsi que dans les centaines de salles partenaires en province et dans le monde.
Il s’agit de la suite logique du succès de Viva l’Opéra ! qui permet depuis trois ans de découvrir au cinéma des chefs-d’œuvre de l’art lyrique. Pour Guy Verrecchia, il faut en effet que le plus grand nombre ait accès « aux œuvres culturelles dans toute leur diversité ». Parce qu’elle n’a jamais, jamais, connu de loi, la Carmen de Bizet, après avoir conquis un brigadier et un toréador, séduira à coup sûr le public des salles obscures.
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