Avec l’entrée en lice de l’UMP fin avril et le discours présidentiel de Nîmes, la campagne européenne a véritablement commencé, du moins dans les médias. En Ile-de-France, Harlem Désir, tête de liste PS, veut une campagne « de terrain » pour convaincre les électeurs de l’importance de cet enjeu qui semble à la fois proche dans le temps et lointain pour beaucoup de Français. Il a donc chaussé ses bottes de sept lieues, imité par ses colistiers eurodéputés Pervenche Berès ou Benoît Hamon. Avec pour objectif, bien sûr, d’avoir plus d’élus que Michel Barnier ou Marielle de Sarnez (13 sièges sont à pourvoir dans la région parisienne), mais aussi de mettre fin à la présidence de José Manuel Barroso à la Commission européenne. Et en ce qui concerne son éventuel successeur, l’unité de la gauche pose autant problème à Bruxelles qu’à Solférino, et les tractations sont en cours. Harlem Désir ne s’y voit pas encore, mais peut-être est-ce un... Désir d’avenir ?
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