Depuis une petite semaine, Avignon vit au rythme de son festival. Tout comme ses deux jeunes directeurs, Hortense Archambault et Vincent Baudriller, qui ont fait appel pour cette 62e édition non pas à un mais deux artistes associés : la comédienne Valérie Dréville et le metteur en scène italien Romeo Castellucci. Tandis que la première ouvrait le festival à la carrière de Boulbon en jouant dans le Partage de midi de Claudel avec trois autres acteurs, sans metteur en scène, le second faisait entrer Dante dans la Cour d’honneur du Palais des papes, où il donnait sa vision très libre de L’Enfer. Est-ce à dire que le festival sera cette année mystique ou métaphysique ? Si Hortense Archambault ne veut pas perdre de vue l’esprit de Jean Vilar, le créateur de la manifestation, elle a en tout cas fait le choix d’un théâtre de recherche qui bouscule les codes et qui reste ouvert sur d’autres disciplines. En témoigne le spectacle de clôture, à la fois populaire et branché intitulé 2008 Vallée, imaginé par la chorégraphe Mathilde Monnier et le chanteur dandy Philippe Katerine.
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