« Un progrès significatif dans la politique française de développement des transports ferroviaires » : c’est ainsi qu’Hubert du Mesnil, président de Réseau ferré de France (RFF), qualifie la construction de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux. Ce « méga-contrat », estimé à 7,2 milliards d’euros, vient d’être attribué à Vinci sous la forme d’une concession de 50 ans. La ligne, dont l’achèvement est prévu en 2016, mettra ainsi la capitale de l’Aquitaine à deux heures de Paris. Un projet important pour RFF et son rôle de pilote de grands projets d’infrastructure à l’échelle nationale. Diplômé de l’X et des Ponts, Hubert du Mesnil a touché à tous les modes de transports au cours de sa carrière : directeur général du port autonome de Dunkerque puis d’Aéroports de Paris (ADP), il fut également directeur des transports terrestres au ministère de l’Equipement. C’est d’ailleurs lors de cette dernière fonction qu’il a suivi les premiers pas de RFF, qu’il rejoint en 2005 avant d’en devenir le président en 2007. Compte-tenu des projets à venir, Hubert du Mesnil aura encore de nombreuses occasions d’annoncer des gagnants pour les prochaines lignes à grande vitesse… Les directives européennes – ouverture à la concurrence – et les engagements du Grenelle de l’Environnement – construction de 2000 kilomètres de ligne à grande vitesse d’ici 2020 – vont fortement modifier la situation du transport ferroviaire en France et en Europe. Sur le plan national, ce sont les nombreux projets d’amélioration des transports en communs en Ile-de-France et les projets liés au Grand Paris qui vont occuper le devant de la scène ferroviaire dans les années à venir…
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