Qui succèdera cette année à Roger Federer et Svetlana Kuznetsova ? Les paris sont ouverts, et nul doute que le président de la Fédération Française de Tennis (FFT) suivra avec la même attention l’édition 2010 du tournoi de Roland-Garros. En coulisse, c’est un autre match – non moins décisif – qui se joue autour de Jean Gachassin. Cet ex-« Peter Pan » du rugby français, arrière emblématique du XV national, a déjà été récompensé en 2005 par le prix Alain Danet pour sa reconversion réussie comme huissier de justice, de 1973 à 2008. Il fait désormais l’actualité dans le monde du tennis, après avoir pris la succession de Christian Bîmes à la tête de la FFT en février 2009. Son principal challenge ? Les projets d’agrandissement ou de délocalisation du site de Roland-Garros, qui doivent permettre au plus jeune des quatre tournois du Grand Chelem international – le seul disputé sur terre battue – de rester dans la course, face aux nouveaux standards d’équipement qu’affiche désormais le tournoi madrilène par exemple. A l’heure où se joue l’avenir d’un des plus grands événements tennistiques mondiaux, la balle est dans le camp de la FFT… Certains se pressent sur les courts autour des têtes de série, d’autres préfèrent se rendre au musée de la FFT où le tennis s’affiche en compagnie des plus grands noms de l’art contemporain. À l’honneur de cette rétrospective originale, des artistes comme Eduardo Arroyo, Vladimir Velickovic, Jacques Monory, Gérard Titus-Carmel, Ernest Pignon-Ernest, Antoni Tàpies ou encore Hervé Télémaque, qui tous ont mis leur talent au service des affiches de Roland-Garros. Une exposition qui propose aux amoureux de la petite balle jaune un autre regard sur le tournoi.
Réactions