Il a fait le voyage de Québec : c'est dire si le maire de Besançon, président du Réseau des sites majeurs de Vauban depuis sa création en 2005, y croyait dur comme fer ! Et il n'a pas été déçu, puisque 12 des 14 sites conçus en France par Vauban qui étaient candidats au titre de patrimoine mondial de l’humanité ont été classés par l’Unesco, lors du comité d'experts qui se réunissait dans la cité québécoise. Une grande victoire pour Jean-Louis Fousseret et – à titre posthume évidemment – pour le marquis de Vauban, l’ingénieur militaire préféré de Louis XIV. Pour le maire de Besançon, c’est d’autant plus remarquable qu’il a fallu convaincre une organisation œuvrant pour la paix de couronner des édifices militaires parfois synonymes de privation de liberté (on se souvient du Merde à Vauban de Léo Ferré). Grâce au réseau qu’il a su tisser, l’ancien informaticien Jean-Louis Fousseret doit se dire aujourd’hui qu’il avait raison d’y croire, avec quelques autres comme Paulette Guinchard, ancienne ministre-député et co-initiatrice du projet. La France s'est également distinguée à Québec par l’inscription au patrimoine mondial de l’humanité d’une grande partie du récif corallien de Nouvelle-Calédonie, une première pour l'Outre-Mer. Créé en 1976, le Comité du patrimoine mondial de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) est chargé de répertorier les sites culturels ou naturels d’importance, sur l’ensemble de la planète, afin de les faire connaître et de les protéger. Il existe à l'heure actuelle 878 sites répertoriés répartis dans 145 États. Parmi les plus connus, on trouve le Taj Mahal, Persépolis, la Cité du Vatican ou, plus près de nous, le mont Saint-Michel.
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