L’architecte décroche une récompense pour le nouvel aménagement du site de Roland-Garros à Paris. Le projet polémique a fini par faire consensus : un nouveau court de tennis de 5000 places a été construit et les serres botaniques de 1898 ont été préservées. Un programme hybride qui allie légèreté, lumière, et s’inspire des origines de l’architecture métallique.
DPLG, diplômé de l’École nationale des Ponts et Chaussées et de l’Université de Berkeley, Marc Mimram développe depuis 1992, au sein d’une même structure, une double activité d’architecte et d’ingénieur. Aujourd’hui reconnu pour ses viaducs, ponts et passerelles, le jeune architecte démarre avec la passerelle de la rocade Est de Toulouse avant de concevoir celle de Solférino à Paris pour laquelle il reçoit l’équerre d’argent en 1999. Sa carrière est alors lancée. Suivront de nombreux ouvrages, en France et à l’étranger, notamment les ponts de Feng Hua et Beng Bu à Tianjin en Chine (2006), la piscine patinoire Pailleron à Paris (2007), le pont Hassan II à Rabat au Maroc (prix Aga Khan d’architecture en 2013), l’École d’architecture de Strasbourg (2013) ou encore la passerelle Marcelle Henry traversant les voies ferrées de la gare Saint-Lazare à Paris (2017). Cette dernière, qui vient d’être inaugurée, a remporté le trophée Eiffel 2019 dans la catégorie Franchir. Une belle récompense pour un amateur de passerelles.
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