La police, chez Martine Monteil, est une affaire de famille. Avec un grand-père policier, un père inspecteur, un mari contrôleur général, « la Maison » ne lui a jamais fait peur. Elle qui fut l’une des premières femmes commissaires, elle est la seule à avoir dirigé successivement les plus prestigieuses brigades : la mondaine, la brigade de répression du banditisme, la « Crim’ », et enfin, la PJ, sa consécration. Désormais préfète, poste plus politique et moins opérationnel, Martine Monteil a pris le temps de consigner ses trente ans de carrière dans un livre qu’elle a appelé : Flic, tout simplement. On y croise aussi bien les célébrités de Saint-Germain des Prés, quartier dont elle fut commissaire, que les petits truands, prostituées et victimes anonymes. Sans oublier les nombreuses affaires qui lui ont, en partie, valu ses galons, de l'arrestation de Guy George au choc provoqué par l'attentat de Port-Royal, son souvenir le plus douloureux.
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