Pour la dernière année de son mandat à la tête de la Ligue de football professionnel, Nathalie Boy de la Tour doit jongler entre plusieurs problématiques nées de la crise sanitaire du Covid-19 qui a frappé de plein fouet le monde du ballon rond français. Reprise des championnats de Ligue 1 et Ligue 2, retour des supporters dans les stades, maintien d'une Ligue 1 à 20 clubs, finale de la dernière Coupe de la Ligue de l'histoire entre Lyon et le Paris Saint-Germain... La présidente de la LFP, en poste depuis 2016, fait face à de nombreux défis dont la gestion marquera, à coup sûr, l'avenir du football hexagonal.
Diplômée de l'ESLSCA de Paris et titulaire d'un master de management des organisations de l'ESCP Europe, Nathalie Boy de la Tour fait ses gammes en 1992 comme consultante en stratégie chez Bossard Gemini Consulting, avant de rejoindre en 2000 la direction générale de l'agence de communication B2L-BBDO. En 2004, celle qui, selon son propre aveu, ne savait pas encore combien il y avait de joueurs dans une équipe, co-fonde le premier salon grand public dédié au ballond rond, Galaxy Foot, qu'elle dirigera jusqu'en 2007. Ce succès suscite l'intérêt de la Fédération française de footbal qui la contacte en 2008 pour participer au lancement de la Fondation du football, connue aujourd'hui sous le nom de Fondaction, dont l'objectif est de développer et promouvoir des actions citoyennes innovantes autour du football. Des actions rondement menées sous sa direction qui lui permettent de devenir en 2013 la première femme à siéger au conseil d'administration de la LFP. Devenue une figure du football hexagonal, Nathalie Boy de la Tour prend le 11 novembre 2016 la présidence de la LFP avec 94 % des suffrages. Elle y mènera de nombreux combats comme la promotion du football féminin, la valorisation de la formation, la sensibilisation des clubs et des supporters à réduire leur empreinte carbone, ainsi que la lutte contre les discriminations et l'homophobie.
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