Alors que des émeutes font rage depuis maintenant six nuits dans l’ensemble du territoire français suite au décès du jeune Nahel ce mardi 27 juin, Olivier Klein, ministre délégué à la Ville et au Logement, s’exprime dans plusieurs médias et appelle au calme.
Voitures brûlées, commerces pillés, abris bus détruits… la situation actuelle du pays est critique et tourmente la population. Face à ce sentiment d’impuissance général, Olivier Klein ne désespère pas et cherche à apaiser les violences, demandant chacun à prendre ses responsabilités et en particulier les parents, les incitant à limiter les sorties de leurs enfants, les jeunes composant la majorité des émeutiers. Il déclare notamment sur France Inter : « La nuit a été très difficile. Oui, il y a de la colère, il faut l’entendre, mais la violence est injustifiable. N’allons pas prendre le risque d’avoir un nouvel accident », puis sur franceinfo « Il faut aller plus vite […] intervenir sur le dur, et agir sur tout. Dans ces quartiers, l’action doit être l’urbain et l’humain ».
Ce contexte de violences urbaines ne lui est malheureusement pas inconnu, puisqu’il avait déjà dû gérer une situation similaire en 2005, alors qu’il était premier adjoint au maire de Clichy-sous-Bois. Lors de cette soirée du 31 octobre au cours de laquelle deux jeunes avaient perdu la vie en tentant d’échapper à un contrôle policier, électrocutés après s’être réfugiés dans l’enceinte d’un poste électrique, une vague d’émeutes avait éclaté, durant au total trois longues semaines. Il avait alors dirigé « le principal instrument de la politique de la ville », l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), qui avait permis de démolir des barres d’immeubles dans les quartiers prioritaires pour en reconstruire de nouveaux. Dix-huit ans plus tard, c’est à Persan, dans le Val-d’Oise, qu’Olivier Klein s’est rendu pour apporter son soutien, après que la mairie ait été incendiée pendant une nuit d’émeutes.
Homme politique français originaire de Paris, il a commencé sa carrière comme professeur certifié de sciences physiques au lycée Gaston-Bachelard à Chelles en 1991. Par la suite, il a notamment été maire de Clichy-sous-Bois, vice-président de la Communauté de communes puis de la Communauté d’agglomération de Clichy-sous-Bois Montfermeil, chargé des équipements publics communautaires et de la politique de la ville et président du conseil de surveillance de la Société du Grand Paris. Ministre délégué à la Ville et au Logement depuis 2022, il prépare et met en œuvre la politique relative aux quartiers défavorisés.
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