Qu’il s’agisse de football, de télé ou de radio, l’été est traditionnellement la saison des transferts. Quoi de plus normal que l’ancien président du Paris Saint-Germain choisisse ce moment pour créer la surprise et quitter Colony pour prendre la présidence du groupe Accor.
Quoi de plus normal également que celui qui a débuté sa carrière d’analyste financier à Paris, avant de partir pour New York, San Francisco ou encore Londres, décide de poser ses valises chez le leader européen de l’hôtellerie ? Si l'on n’attendait pas forcément Sébastien Bazin à la succession de Denis Hennequin, sa candidature n’est pas si étonnante si l’on considère que le fonds Colony est actionnaire à 10 % du groupe Accor, que Sébastien Bazin était lui-même administrateur du groupe et qu’il faisait partie du triumvirat intérimaire. En prenant la présidence d’Accor, il est loin de se mettre dans de sales draps, pour autant il n’y vient pas pour dormir, puisqu’il doit redresser l’action et continuer le développement international de cette entreprise, la première du CAC40 qu’il dirige.
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