Thierry Déau ou l'Opéra de Paris en Outre-Mer

Il est le patron du fonds de dotation Meridiam, crée en 2008, qui fut l’un des acteurs majeurs de la fusion de Veolia avec Suez, et qui lui a permis de gérer 20 milliards de dollars d’actifs dans les infrastructures publiques. Thierry Déau n’oublie cependant pas ses origines modestes, et sa fondation personnelle, nommée Archery, accompagne des collégiens des quartiers populaires jusqu’à leur entrée dans la vie active.

Et ce n’est pas tout. Ce mécène animé par l’égalité des chances et la diversité, s’occupe depuis deux ans de créer des ponts entre l’Opéra de Paris, et des jeunes talents situés à plus de 7000 kilomètres. Nom de l’opération : Opéra en Guyane. Dans les faits, Thierry Déau apporte 300 000 euros par an dans le but de repérer des talents. Cela concerne aussi bien les groupes scolaires que les familles. Ateliers de danse, de chant, spectacles réunissant des jeunes de son école de danse locale sont autant d’impulsions concrètes mises en place. Pour ce faire, les acteurs locaux sont bien sûr sollicités. Cela comprend le Conservatoire de musique, danse et théâtre de Guyane, le centre de développement chorégraphique national, les CFA de la chambre des métiers etc…

Ce programme permet à l’Opéra de Paris de recruter plus largement que par les biais habituels, et d’aller dénicher les meilleurs danseurs ou chanteurs français en Outre-Mer. Cette opération déjà menée depuis 2021 va donc se poursuivre, confirme Thierry Déau, main dans la main avec le conseil d’administration de l’Opéra de Paris.