Didier Le Bret, un diplomate humaniste au Renseignement

En remplaçant Alain Zabulon au poste de coordonnateur national du renseignement (CNR), c’est lui qui aura la charge de faire le lien entre les différents échelons du renseignement intérieur et le président de la République.
Après un préfet, c’est donc un diplomate d’expérience qui devient CNR. Didier Le Bret est notamment passé par la Russie, la Lituanie, l’ONU, le Sénégal et Haïti où il était ambassadeur de France au moment du séisme. Depuis 2013, il était directeur du Centre de crise du ministère des Affaires étrangères, organisme qui a pour vocation  de « mobiliser et de coordonner l’ensemble des moyens du Quai d’Orsay et des autres administrations en réponse aux crises à l’étranger impliquant des ressortissants français ou appelant une réponse humanitaire ». Licencié de lettres classiques et titulaire d’un DEA de langue, littérature et civilisation françaises, Didier le Bret n’a jamais abandonné sa passion pour la littérature et la culture, au point d’être un moment pressenti pour prendre la direction de l’Institut français. En 2010,  il obtenait le prix Claude Erignac pour son humanisme et son courage au service de la collectivité. Qualités dont il va devoir faire preuve au Renseignement, au moment où la menace terroriste n’a jamais été aussi forte.