C'est une année cinématographique qui s'annonce pour Eric Garandeau, qui a pris ses nouvelles fonctions de président du Centre national du cinéma et de l'image animée dès le 1er janvier 2011. Une nomination qui sonne comme des retrouvailles pour celui qui fut le directeur financier du CNC de 2004 à 2007. Cet énarque et inspecteur des finances de 37 ans rejoint en 2001 le secteur de la culture en tant que chargé de mission auprès de Marc Tessier (président de France Télévisions) puis conseiller du ministre Jean-Jacques Aillagon. En 2007, il devient conseiller technique à l'Elysée, en charge de la culture et de l'audiovisuel. Le nouveau patron du CNC pourra bientôt tirer profit de ses expériences professionnelles multiples : l'un des grands dossiers sur lequel il va devoir plancher, révolution numérique oblige, est celui du financement du cinéma et plus particulièrement la question de la contribution financière des nouveaux acteurs et des nouvelles plateformes de diffusion de films.Passer par le cabinet du ministre de la Culture semble être la voie royale pour accéder à de hautes fonctions dans les institutions culturelles : outre Eric Garandeau, qui remplace donc au CNC Véronique Cayla, elle-même précédemment conseillère technique rue de Valois, on peut citer les récentes nominations de Mathieu Gallet, PDG de l'INA, ou d'Arnaud Roffignon, directeur général de l'INRAP, tous deux anciens collaborateurs de Christine Albanel puis de Frédéric Mitterrand.
Réactions