Quelques semaines après avoir décroché 5 oscars pour The Artist, la France rayonne une nouvelle fois à Los Angeles : le Puy du Fou a reçu « l’oscar » de l’industrie du divertissement mondial samedi dernier, le Thea Classic Award.
Les professionnels du secteur regroupés au sein de l’association internationale Themed Entertainment, qui représente 700 parcs et spectacles dans quarante pays, ont remis le prix aux responsables vendéens du Puy du Fou. Imaginé il y a trente-cinq ans par Philippe de Villiers, c’est Laurent Albert qui dirige actuellement ce parc qui fait vivre un vrai voyage dans le temps à ses visiteurs. Les installations et les spectacles du Puy du Fou emmènent le spectateur des Vikings aux chevaliers, en passant par les mousquetaires de Richelieu. Pour Laurent Albert, qui n’a jamais quitté le parc depuis le début de sa carrière en tant que directeur technique de l’association du Puy du Fou, cette récompense « va [nous] aider à développer le Puy du Fou à l’international ». Le parc d’attraction est le quatrième de France en termes de fréquentation, avec 1,5 million d’entrées chaque année.
Eclairage
Alors que le secteur du divertissement français savoure la récompense attribuée au Puy du Fou, un autre parc national s’apprête à fêter ses 20 ans d’existence : Disneyland Paris. Une étude officielle dévoilée le 14 mars dernier a fait le bilan de vingt années de développement touristique et urbain engendré par l’arrivée de Mickey en France. Le parc d’attraction français le plus visité, avec 15,6 millions de visiteurs par an, crée chaque année 5500 emplois et réalise un chiffre d’affaires annuel d’1,3 milliard d’euros.
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