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Horlogers - Biographies des personnalités maitrisant ce savoir-faire

Talents du Who's Who Horlogers
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L'homme a toujours eu besoin de mesurer le temps. Entre le lever et le coucher du soleil, le rythme de la vie et de la société a longtemps été soumis à celui de la nature. Mais depuis le premier cadran solaire égyptien, l'horlogerie a connu bien des révolutions. Horloges à ombre, clepsydres ou horloges à eau, nocturlabes, horloges à encens et horloges bougies, sabliers... avant l'époque des premières horloges mécaniques, les montres et enfin au XXe siècle, les horloges à quartz et les horloges atomiques... L'horlogerie est en perpétuelle évolution.


Un peu d'histoire


Les horlogers français ont souvent nourri un complexe vis-à-vis de leurs homologues suisses. Pourtant, ils sont nombreux à avoir su faire montre d'un savoir-faire hors du commun. Et ce n'est pas une nouveauté.
Depuis Thomas Bayard, premier horloger français au milieu du XVIe siècle, l'horlogerie est parvenue à se faire une renommée en France avec plusieurs places fortes dont la plus emblématique est certainement Besançon. Capitale française de l'horlogerie lors de l'Exposition internationale de 1860, la ville avait commencé à développer son activité dès la fin du XVIIIe siècle. À la fin du XIXe siècle, c'est de là que viennent 90 % des montres fabriquées en France et, même si aujourd'hui nous sommes loin de tels chiffres, on y trouve deux établissements symboliques : le Musée du Temps et la très reconnue Ecole d'horlogerie.
D’autres places fortes avaient déjà vu le jour dès le XVIIe siècle, avec des ateliers prestigieux déjà installés notamment à Blois et Paris.

Jean-Antoine Lépine (1720-1814) est l'inventeur du "calibre" permettant de fabriquer des montres moins épaisses. De même, Abraham-Louis Breguet (1747-1823), certes né à Neuchâtel mais naturalisé français, apporta également de nombreuses modifications aux systèmes déjà existants.
De grandes entreprises françaises telles que Charles Oudin et Chaumet fondées à la fin du XVIIIe siècle, Cartier en 1847, Lip en 1867, Beuchat en 1904, Jaz en 1919, Fred Joaillier en 1936, Yema en 1948, Obrey en 1951, Pequignet en 1973, Yonger & Bresson en 1975, Pierre Lannier en 1977, Bell & Ross en 1994, Bernard Richards Manufacture (BRM) en 2003.


Les mots de l'horlogerie


Cristaux liquides, agate, aiguille, angle, balancier, barillet, bélière, brucelle, cadran, canon, carrousel, chablon, chaton, chemin de fer, corne, couronne... ce n'est que le début de l'alphabet de l'horloger ! Un vocabulaire d'une richesse incroyable pour un savoir-faire d'une précision tout aussi incroyable.
 


Organisation


La Fédération de l’Horlogerie est le syndicat professionnel des importateurs-distributeurs, grossistes en horlogerie, des fournituristes et des stations techniques de réparation.
La Fédération nationale horloger bijoutier joaillier orfèvre (FNHBO).
Le Syndicat Saint-Eloi, syndicat national des horlogers bijoutiers joailliers orfèvres et spécialistes des arts de la table.
Et le Comité professionnel de développement de l’horlogerie, de la bijouterie, de la joaillerie et de l’orfèvrerie (CPDHBJO).
 

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