Trois pôles d’université ont été désignés pour recevoir une partie des 7,7 milliards attribués au titre du grand emprunt : Strasbourg, Bordeaux et Paris Sciences et Lettres. Le pôle PSL est un projet centré autour de plusieurs établissements dont le Collège de France, l’Ecole de physique et chimie industrielle de la Ville de Paris, Chimie Paris Tech, l’Observatoire de Paris et l’Ecole normale supérieure. Monique Canto-Sperber, directrice de l’ENS depuis 2005, s’est naturellement réjouie de cette nouvelle. Agrégée et docteur en philosophie, elle a occupé plusieurs postes à l’université et au CNRS. Ses travaux ont tout d’abord porté sur la philosophie ancienne, avec notamment la publication de plusieurs traductions commentées de Platon, la philosophie morale et politique contemporaine. La sélection de ce projet est une opportunité de fonder un campus d’excellence et de lui assurer une visibilité mondiale et éventuellement… une meilleure place dans les classements internationaux. Le choix de Laurent Wauquiez n’a pas fait que des heureux. D’autres projets avaient l’espoir d’être sélectionnés, principalement Grenoble, Lyon, Toulouse, Sorbonne Universités et le campus de Saclay. Ces universités devraient passer un été studieux puisqu’un nouvel appel à projets a été lancé. La volonté du gouvernement est de transformer cinq à dix groupements d’établissements en campus à visibilité mondiale.
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