Régulièrement, le Who’s Who donne la parole à une personnalité. Le principe est simple : 3 questions, 3 réponses.
Quelques mots ou plusieurs lignes, libre à chacun d’y répondre selon son inspiration.
Le nom de Gilles Jacob est intimement lié à l’histoire du Festival de Cannes. Après en avoir été le délégué général pendant plus de vingt ans, il en est aujourd’hui le président. Il vient de publier Les Pas perdus aux éditions Flammarion, dans lequel il raconte ses souvenirs allant des années 1930 aux années 2000. Une vie riche en rencontres où les souvenirs personnels se mêlent aux visages de stars.
De quoi êtes-vous le plus fier dans votre carrière ?
D’avoir protégé des cinéastes en danger dans leurs pays : que ce soit des réalisateurs d’URSS à l’époque du Rideau de fer, d'Asie, ou du Proche-Orient comme certains réalisateurs iraniens actuellement inquiétés.
D’avoir découvert des dizaines de cinéastes au début de leur carrière, au moment où, par exemple, Nanni Moretti (c’est l’un d’eux !), Jane Campion ou les frères Dardenne n’étaient pas encore célèbres, ni même connus.
Quel autre métier auriez-vous aimé faire ?
Incontestablement le métier d’écrivain mais je ne désespère pas d’y arriver ayant publié quatre livres dans les cinq dernières années dont le dernier Les Pas perdus chez Flammarion sort en librairie le 24 avril.
Quel serait, selon vous, le festival idéal ? Dans quel domaine ?
Un festival littéraire. Le festival idéal serait celui où les livres récompensés finiraient tous par appartenir par la suite à l’histoire de la littérature : un programme qui ne serait donc composé que de chefs-d’œuvre…
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