3 questions à Amelia Tavella

Régulièrement, le Who's Who donne la parole à une personnalité. Le principe est simple : 3 questions, 3 réponses.
Quelques mots ou plusieurs lignes, libre à chacun d'y répondre selon son inspiration.

Tout juste un an après avoir reçu des mains des Académiciens, le Prix Pierre Cardin - Architecture, sous la coupole de l’Institut de France, et deux ans après le Prix de la Jeune Femme Architecte de l'année, Amelia Tavella se voit distinguée à nouveau faisant parti du Palmarès 2018 Choiseul des 100 jeunes leaders qui inventent la ville de demain, établi par L’Institut Choiseul. Ce révélateur de talents a choisi de mettre à l’honneur la démarche particulière qui caractérise le travail d’Amelia Tavella.

Titulaire d'un diplôme de l'Ecole spéciale d'architecture de Paris et d'un DESS de droit de l'urbanisme, aménagement et construction, elle est fondatrice et gérante de l'agence Amelia Tavella Architectes.

- De quoi êtes-vous le plus fier dans votre carrière ?

Je suis fière du temps qui passe.  C’est un combat permanent. Chaque victoire est un pas en avant et puis, le temps en architecture a des vertus miraculeuses. Il convertit l’abstrait en réalité, le dessin devient édifice, la pensée devient matière : j’aime ça.

- Quel(s) autre(s) métier(s) auriez-vous aimé exercer ?

Un architecte est un artiste. La sculpture et l’architecture sont des sœurs siamoises. Il y est question de forme, de matière, de transformation aussi. Je nourris une véritable passion pour Camille Claudel, pour son œuvre. Tous mes projets passent par le prisme de la sensualité, du toucher. Sculpter me semblerait donc très familier, répondant au même geste que celui de l’architecte, à son même élan.

- Avez-vous un ou des modèles ? Une personnalité qui vous a inspirée ?

Anne Dufourmantelle. Pour son éloge du risque et de la douceur. Pour sa vision haute et si juste de notre monde. Pour son émerveillement aussi pur que l’innocence. Philosophe et psychanalyste, elle a libéré le Désir qui est, selon moi, l’unique force de vie.

- Question subsidiaire : Quelle question auriez-vous aimé que l'on vous pose ? Quelle en serait la réponse ?

Question : Êtes-vous heureuse?
Réponse : Ces derniers temps, il me semble étreindre le bonheur, comme je pourrais le dire d’un être. Comment dirais-je? Je suis en félicité paisible ...