Régulièrement, le Who’s Who donne la parole à une personnalité. Le principe est simple : 3 questions, 3 réponses.
Quelques mots ou plusieurs lignes, libre à chacun d’y répondre selon son inspiration.
Le Masque et la plume, doyenne des émissions radiophoniques, vient de fêter ses soixante ans. Fondée par François-Régis Bastide et Michel Polac, elle est depuis vingt-six ans présentée par Jérôme Garcin. La publication de Nos dimanche soirs, aux éditions Grasset, est pour lui l’occasion de revenir sur ce qui fait le sel de ce rendez-vous hebdomadaire de France Inter : littérature, théâtre, cinéma et débats passionnés et passionnants.
Un anniversaire sous forme de consécration pour ce journaliste dont le travail d’écrivain a déjà été honoré par le grand prix de littérature Henri Gal décerné par l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre en 2013.
- De quoi êtes-vous le plus fier dans votre carrière ?
D’avoir aidé à sauver de l’oubli deux écrivains-résistants dont la France ne connaissait plus le nom ni l’œuvre : Jean Prévost et Jacques Lusseyran.
- Quel(s) autre(s) métier(s) auriez-vous aimé exercer ?
Médecin, comme mes deux grands-pères.
- Avez-vous un ou des modèles ? Une personnalité qui vous a inspiré ?
Le plus inspirant dans ma vie professionnelle, c’est Jean Vilar, le patron du TNP, qui croyait à l’élitaire pour tous, voulait offrir le plus beau au plus grand nombre, et affirmait que la culture est un service public, « tout comme le gaz, l’eau et l’électricité ».
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