Régulièrement, le Who’s Who donne la parole à une personnalité. Le principe est simple : 3 questions, 3 réponses.
Quelques mots ou plusieurs lignes, libre à chacun d’y répondre selon son inspiration.
Régis Jauffret fait partie des auteurs qui comptent en surprenant à chaque livre et en séduisant aussi bien les lecteurs que la critique. Couronné du prix Décembre pour Univers, univers en 2003, du prix Femina pour Asile de fous en 2005, du Grand prix de l'humour noir et du prix du livre France culture-Télérama pour Microfictions en 2007, il publie aujourd’hui Bravo aux éditions du Seuil.
Un roman mosaïque constitué de seize fictions dont la vieillesse est le véritable héros. Vous y trouverez des fous, des sages, des braves gens et des infâmes. « Ces naufragés du grand âge, hantés par leur fin prochaine, s'avancent comme autant de doubles de nous-mêmes. »
- De quoi êtes-vous le plus fier dans votre carrière ?
Je n'aime pas trop ce mot... Disons que ce qui a été pour moi un grand plaisir ce fut de recevoir en 2005 le prix Femina. Je suis peut-être un peu conformiste, mais ça m'a fait sortir de l'underground. D'autant plus fâcheux d'y être cantonné, qu'il n'y a jamais eu à proprement parler d'underground en France...
- Quel(s) autre(s) métier(s) auriez-vous aimé exercer ?
J'aurais aimé peut-être devenir acteur....
- Avez-vous un ou des modèles ? Une personnalité qui vous a inspiré ?
Flaubert. À cause de sa correspondance. Il y a tout son chemin vers l'écriture, sa quête de la perfection, son obstination surtout. Pour un jeune écrivain, c'est une lecture exaltante.
Régis Jauffret sera en dédicace sur le Salon du livre de Paris le samedi 21 mars de 18h00 à 19h00.
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